Monday, July 6, 2009

Derniere journee en Bretagne (ecrit sur un clavier azerty !!!)

Ca y est… ma dernière journée en Bretagne. Demain on doit partir pour aller visiter St-Malo (en Normandie), Mont St-Michel et quelques petites villes en se dirigeant vers Poilley, où Cendrine, la fille de Jean-Yves et Marie-France, habite.

Si on me demandait de décrire cette journée en 3 mots, je choisirais les suivants : Mystérieux, surprenant et magique. Vous comprendrez pourquoi en lisant ce qui s’est passé cette journée là…

Premièrement il faisait TRÈS beau aujourd’hui… alors que j’ai su qu’au Québec, il pleut depuis presqu’une semaine et que ce sera ainsi jusqu’à mardi prochain.

Notre découverte a commencé par la visite dans un champ immense, où, au milieu, se dresse un immense menhir, ces grosses roches posées en différents endroits de la France. Jean-Yves m’expliquait qu’auparavant, ces menhirs étaient disposés partout en France, et que, la religion catholique et le roi de l’époque, avait fait enlever tout ces menhirs, supposément parce que c’était un signe païen d’une religion qu’on ignore, et surtout, d’un peuple dont on ne connait rien, ni même le nom ! Les paysans de l’époque voulaient tellement conserver ces rochers, qu’ils creusaient des trous et recouvraient de terre les plus petits, pour leur éviter une mort certaine aux mains des chevaliers. Par contre, comme la Bretagne (région de France de maintenant) n’était pas annexée à la France de l’époque, le roi n’avait rien pu faire… ce qui explique pourquoi maintenant, on retrouve encore beaucoup de menhirs en Bretagne.

Je peux vous dire que celui-ci était fort imposant, faisant minimum 3 fois ma taille. Vous pourrez voir des photos.

En stationnant la voiture pour aller prendre des photos du menhir, Jean-Yves a stationné la voiture dans un ancien chemin creux qui date des siècles derniers. Ce chemin là était tellement impressionnant, creusé dans la terre, surplombé de dizaines d’arbre qui se rejoignaient au haut pour laisser passer que quelques rayons de soleil sur la terre. C’était tellement beau.

Ensuite, nous avons visité un petit village qui semblait fantome tellement on ne voyait personne. Seul quelques voitures étaient stationné à quelques endroits du village sans plus…

Nous y avons marché visité quelques bâtiments pour finalement repartir vers ce fameux château abandonné dont Marie-France m’avait parlé. Ce château, il appartenait à Lady Mond, une jeune fille de la région, partit travailler comme bonne dans une riche famille de Paris. Son premier mariage s’écroulant, elle s’est ensuite mariée (je crois) avec un riche homme des États-Unis, était revenu vivre à Loc-Envel pour y restaurer le Château abandonné de Coat en Noz (Foret de la nuit). Mais comme elle trouvait le château triste parce qu’il était ‘caché’ dans la forêt, elle décida d’en faire construire un autre au village.

Juste cette description là me rendait tout excité de le voir ce fameux Château… m’imaginant les photos incroyable que je pourrais y faire…. Et j’EN AI TELLEMENT FAIT !.

Premièrement, comme vous le verrai, le château est maintenant complètement entouré de végétation qui en cache de plus en plus les entrées et les fenêtres. On croyait voir un vieux rideau délavé, déchiré, battre au vent, à une fenêtre du 2e étage. C’est tellement difficile de vous décrire ce que j’y ai vu, ressentis et entendu… parce que c’était tout simplement impressionnant… Je me sentais comme ce chercheur qui était entré, pour la première fois, dans les vestiges du Titanic.

En s’approchant de la porte, j’ai pu voir qu’une partie de la porte était arrachée, nous permettant de voir l’intérieur comme il faut. On y a vu des bouteilles de bières, des matelas tout défait, des ‘cochonneries’ partout, trace d’un ou des squatteurs ayant prit la place comme résidence temporaire.

Je voulais ABSOLUMENT y entrer, attendant que les quelques visiteurs des lieux partent pour m’y glisser et découvrir ce que plusieurs auraient tant voulu voir de leur yeux, mais à L’INTÉRIEUR !

En entrant, j’ai vu des choses merveilleuses, comme les anciennes fenêtres a volet, laissant entrer quelques rayons vers le plancher encombré. Le plancher du 2e était tombé par terre, me faisant hésiter, pas à pas, à continuer de marcher…

Comme une partie de plancher était solide, je me suis aventuré dans l’ancien salon, ou on pouvait voir 2 tourelle au 2 coins, habité de grande fenêtres cassées et aux volets rongé par la rouille. C’est dans l’ancienne cage d’escalier que j’étais le plus émerveillé, non seulement à cause de l’immense tableau des armoiries de la famille (à moitié brisé par le temps), mais aussi par la beauté des caissons de bois installé partout au plafond…

Donc voilà, je passe le reste de mon expédition a l’intérieur des murs de ce château totu simplement parce que j’ai tellement vécu de belles choses a d’autres moments de cette journée, que je dois absolument continuer le récit de ma journée.

Nous sommes donc repartit par un petit chemin ‘caché’ par la forêt, dans un état qui est probablement identique à celui qu’il était lors du départ définitif DE Lady Mond. Ce qui était tellement spécial, c’est que ce chemin nous a conduits exactement entre deux petites maisons du village presque fantôme visité juste avant. Tout ceci ajoutant au mystérieux du Château de Lady Mond.

Le soir, Jean-Yves et Marie-France voulait m’amener au FEst Noz, festival de Bretagne où des gens de tous âges se réunisse pour danser sur des rythmes traditionnel Breton.

Arrivé sur place, j’ai été frappé par la présence de jeunes adolescents, adultes et plus âgés, tous entremêlé pour danser les danse bretonne, comme le faisait leurs ancêtres. J’en revenais pas. Au Québec, le traditionnel passe pour ‘quétaine’, mais pas ici… et à voir le visage souriant de la plupart des danseurs (sauf de quelques maris dansant de force pour plaire a leur dame), ils appréciaient beaucoup. J’ai vu 2-3 personnes avec un verre de bière, personne (sauf un dont j’hésite) saoul, mais presque tout le monde dansant, même cette petite famille, où la mère ayant son bébé enveloppé dans une couverture et collé contre, dansant en riant, souriant et en s’aimant.

Marie-France m’a expliqué que ces danses avaient lieu à l’époque pour battre la terre des maisons. Comme les danses bretonne sont des danses où on saute beaucoup et tape souvent du pied, les sabots portés aux pieds des danseurs servaient donc à taper la terre pour en faire un plancher très dur.

Voila...

a demain

1 comment:

  1. J'ai vraiment hâte de voir les photos de ce château abandonné!

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